🥇 N°1 des articles les plus appréciés du mois sur La Revue [DEMOS] France !
En France, le nombre de séparations toutes unions confondues s’est fortement intensifié. Depuis les années 1990, le nombre annuel de couples ayant rompu a augmenté de 63% en moyenne.
Évolution sociétale qui bouleverse les normes, la raréfaction des histoires longues ne cesse de s’amplifier dans le sillage sentimental des français. L’attrait du mariage s’affaiblit : 223.000 en 2017 contre 393.000 en 1970. A contrario, le nombre de célibataires continue de croître : ils représentent 21% de la population française âgée de 26 à 65 ans.
Les pressions individuelles et collectives influencent le sentiment d’obligation d’être en couple : crainte de la solitude, peur de l’insécurité ou encore besoin de conformisme. Lorsque la nécessité prime sur le choix, le risque d’incompatibilité augmente, accentuant de facto la probabilité d’une séparation. Les discordances des caractères et les désaccords fondamentaux de la vie commune représentent environ 30% des divorces.
En outre, l’individualisme relationnel et le débridement de l’indépendance favorisent une forte volatilité des liens sociaux. Ce phénomène est accéléré par l’aisance d’accès à des relations avec autrui grâce aux applications de rencontres. A l’ère d’une quête de liberté, près de 45% des mariages en France finissent par un divorce, moyennant 130.000 séparations par an.
Alchimie complexe entre biologie, psychologie, expériences et contextes, la durabilité du couple est fondée sur la similitude, comprise comme un gage de compatibilité basé sur la ressemblance et les valeurs communes. D’après une étude menée par l’Université de Wellesley, 86% des couples estiment préférable de vivre avec leur semblable. Une statistique confirmée par le site de rencontre Once : 81 % des couples qui durent recensent une nette majorité de points communs.
- Auteur: Aurélien Laffond
Article rédigé pour La Revue [DEMOS] France
