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Pourquoi le neuromarketing est-il jugé comme une manipulation envers les consommateurs Français ?

Alliance entre marketing et neurosciences, le neuromarketing incarne l’étude des mécanismes cérébraux susceptibles d’intervenir dans le comportement des consommateurs. Cependant, cette pratique utilise des technologies médicales telles que l’IRM en direction d’intérêts commerciaux, ce qui interroge sur les potentielles dérives qui pourraient être exercées à l’encontre des acheteurs Français.

En effet, le neuromarketing étudie l’inconscient du consommateur de façon à déceler les facteurs sensoriels, émotionnels et affectifs capable de déclencher l’acte d’achat de l’individu et in fine, accroître le chiffre d’affaires de l’entreprise. Cette discipline se structure principalement sur 4 principes fondamentaux : la rareté, l’émotion, l’habitude et la preuve sociale. Ensuite, à l’aide de technologies issues des neurosciences comme le suivi oculaire, la pupillométrie ou encore le codage facial, plusieurs stratégies commerciales sont mises en œuvre.

Illustration probante avec la psychologie des couleurs et son influence : 85% des acheteurs déclarent que la couleur est la raison première de leur décision d’achat. A titre d’exemple, certaines marques telles que Coca-Cola ou KFC utilisent le rouge, couleur dont son impact estimé est d’accélérer le rythme cardiaque, afin de créer inconsciemment un sentiment d’urgence auprès du consommateur et ainsi déclencher un acte d’achat.

Particularité française, le neuromarketing est encadré par la loi bioéthique promulguée en juillet 2011 qui interdit l’usage des techniques d’imageries cérébrales à des fins marchandes. Néanmoins sa portée est contestée, car certaines entreprises, à l’instar de la SNCF, ont recours à des cabinets spécialisés utilisant cette technique afin d’évaluer la performance de leur site internet, au sein des pays autorisant son application dans l’intention d’optimiser leurs performances commerciales.

Auteur : Aurélien Laffond

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Pourquoi le niveau scolaire des élèves Français est-il si faible par rapport au système éducatif mondial ?

🥉 Article élu dans le TOP3 du mois sur La Revue [DEMOS] France

Tous les trois ans, l’OCDE mène le Programme International pour le Suivi des Acquis (PISA) afin de mesurer le niveau scolaire mondial d’élèves âgés de 15 ans. Selon la dernière étude publiée fin 2019, la France se positionne seulement entre le 20e et le 26e rang parmi les 79 pays présents, une statistique jugée alarmante par le gouvernement français.

Le faible niveau scolaire des élèves en France est multifactoriel mais la fracture du milieu socio-économique prédomine. En effet, un écart de 107 points a été obtenu entre les élèves issus d’un milieu favorisé et ceux issus d’un milieu défavorisé, une différence nettement supérieure à la moyenne des pays de l’OCDE (88 points). Ainsi, cette étude décèle une gestion controversable de l’hétérogénéité impactant de facto la réussite des élèves désavantagés socialement.

De surcroît, la périclitation du système éducatif français accroît ce déclin scolaire. La dévalorisation de la profession d’enseignant a entraîné une hausse des démissions : 2286 départs en 2021 contre 586 en 2011. Conséquemment, le recrutement de contractuels est devenu une nécessité. Seulement, leur formation évaluée insuffisante par le SNESUP semble entraîner une déqualification du métier et in fine, une baisse qualitative de l’enseignement. Par ailleurs, la structure organisationnelle de l’éducation française paraît être un élément de cause supplémentaire. Jugée trop centralisée par l’OCDE, sa gouvernance restreint les décisions locales et, par conséquent, ne prend pas en considération certaines variantes parfois majeures au bon fonctionnement des établissements.

Afin de réhausser le niveau scolaire français, le modèle scandinave incarne une hypothétique source d’inspiration. Leur système structuré sur l’équité sociale, la valorisation du métier d’enseignant ainsi que le développement personnel des élèves est une référence de l’enseignement mondial.

Auteur : Aurélien Laffond

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Pourquoi les réseaux sociaux participent-ils à l’affaiblissement de l’estime de soi ?

🥉 N°3 des articles les plus appréciés du mois sur La Revue [DEMOS] France

Le 5 mars 2021, une étude Ipsos a mesuré le niveau d’estime de soi de la population âgée de plus de 18 ans auprès de 21 pays. Les résultats sont saisissants : plus d’un Français sur deux a une faible estime de lui-même, un phénomène qui affecte en particulier les usagers des médias sociaux dont un tiers fait partie des personnes les plus impactées par cette dévalorisation.

“Nul ne peut être heureux s’il ne jouit pas de sa propre estime” écrivait Jean Jacques Rousseau dans son roman Julie, ou La nouvelle Héloïse. En effet, l’estime de soi représente la perception de sa propre valeur. De facto, porter un jugement positif sur soi s’avère fondamental pour son bien-être. Seulement, le surdéveloppement des réseaux sociaux à l’instar d’Instagram, structuré sur des contenus visuels, a nettement influencé l’importance du paraître, provoquant superficialité et survalorisation d’autrui. Par conséquent émerge un mal-être où la réalité ne semble pas correspondre à ce qu’elle devrait être, comme l’illustre la dévalorisation des femmes causée par les diktats de beauté : seulement 22% des Françaises déclarent se trouver jolies selon l’Ifop.

Les réseaux sociaux façonnent des normes physiques, intellectuelles et comportementales, faits constatables à travers la chirurgie esthétique : les 18-24 ans y ont désormais plus recours que les 50-60 ans. En outre, ils favorisent la comparaison avec autrui notamment auprès des individus ayant une faible estime d’eux-mêmes tout en participant à l’accroissement de stéréotypes au sein de la société : 30% des Français ont déjà subi des moqueries à l’égard de leur apparence selon YouGov.

Cependant, des mouvements sociaux tels que “body positive” dénoncent les standards qu’impose la société et encouragent l’acceptation de soi afin de développer une convenable estime de sa valeur.  “Soyez vous-même, les autres sont déjà pris”, Oscar Wilde.

Auteur : Aurélien Laffond

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Pourquoi les mouvements politiques Royalistes de France s’opposent-ils au régime Républicain ?

🥇 N°1 des articles les plus appréciés du mois sur La Revue [DEMOS] France !

Au XXIe siècle, le régime républicain est le système politique français par référence, renvoyant de facto le royalisme à une organisation anachronique où seuls les récits historiques semblent préserver son existence. Or, l’Europe compte encore douze monarchies dont sept sous le règne d’un roi. De plus, selon un sondage du groupe BVA, 29% des Français pourraient voter au premier tour des élections présidentielles pour un candidat royaliste.

Courant de pensée multiséculaire, le royalisme perdure par le biais de partis tels que l’Alliance royale et l’Action française. Ils s’opposent au régime républicain jugé inefficace et prônent unanimement les monarchies modernes, parlementaires, constitutionnelles et institutionnelles. Afin d’étayer leur raisonnement, les royalistes glorifient les 1500 années de longévité réalisées par la Monarchie en France. A contrario, ils relèvent les cinq réformes que la République a subies en à peine 200 ans d’existence, marqueur d’une fragilité systémique et d’un accroissement de fractures identitaires, économiques et sociales.

En outre, le royalisme se veut incarner le symbole de l’unité et la fierté nationale par la représentation d’une figure emblématique et rassembleuse. De surcroît, la transmission du pouvoir de manière héréditaire et successible est selon les royalistes une opportunité d’estomper l’ambition personnelle des hommes politiques ainsi que les tentatives de corruption. Par ailleurs, la fin du système de mandat est appréciée pour sa vision à long terme comparativement à l’organisation républicaine dont la durabilité est jugée insuffisante pour assurer le développement du pays.

Cependant, la République française a été érigée afin de garantir l’intérêt général et les libertés publiques. L’article 1er de la Constitution proclame ces fondements : “La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale”.

Auteur : Aurélien Laffond

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Pourquoi la peur du changement paralyse les Français dans leur choix de vie ?

Article rédigé pour La Revue [DEMOS] France

En France, 7 personnes sur 10 désirent changer leur vie, un phénomène déjà à l’œuvre auprès de plusieurs millions de Français – 1,2 million ont décidé de se séparer de leur conjoint(e), 5,2 millions ont déménagé et changé de travail. Néanmoins, entreprendre le changement se révèle une décision difficile pour deux tiers des personnes.

En effet, le changement bouscule les habitudes engendrant dès lors un sentiment d’incertitude, synonyme d’une perte de contrôle. D’après une étude menée par l’University College de Londres, l’incertitude est plus anxiogène que la douleur, une donnée qui décèle sa puissance et son impact sur notre environnement. De ce fait, le cerveau associe intuitivement le changement à un danger masquant les insatisfactions vécues et focalisant l’attention sur les pertes plutôt que les gains. Conséquemment, à l’apparition d’une situation incertaine, les individus ont tendance à ne pas se projeter aisément vers l’inconnu afin de préserver son univers sécurisant et familier.

La peur fait perdre, et la défaite fait peur. Le souci d’une mauvaise décision prise incarne une appréhension supplémentaire lorsqu’il s’agit de remuer son existence bâtie de repères et d’acquis. En effet, la peur de l’échec ainsi que la crainte de regretter son ancienne vie représentent 45% des indécisions. Cependant, il s’avère que seulement 4% des personnes regrettent leur choix après avoir franchi le pas, une précision manifestement réconfortante pour les actuels indécis.

Changer une partie de sa vie ne signifie aucunement d’effacer son passé et de repartir à zéro, au contraire, c’est l’opportunité de reprendre le contrôle à posteriori d’une réflexion consciente et rationnelle d’un changement nécessaire. “On dit que le temps change les choses, mais en fait le temps ne fait que passer et nous devons changer les choses nous-même », citait Andy Warhol.

Auteur : Aurélien Laffond

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Pourquoi le conformisme peut-il influencer la décision de vote lors des élections politiques ?

Article rédigé pour La Revue [DEMOS] France

Depuis des décennies, les enquêtes d’opinion rythment les campagnes électorales afin de photographier à un instant précis les intentions de vote extraites d’un échantillon représentatif de la population française. Hors, l’opinion d’autrui s’avère une vigoureuse réponse cognitive pouvant influencer toute prise de décision individuelle à se conformer aux mouvements souventefois majoritaires.

Le conformisme consiste à modifier son comportement ou attitude de manière à correspondre à celui des autres. Ce phénomène est généré par le besoin d’être accepté au sein d’un groupe et par la croyance que l’opinion unanime est signe de véracité, ce qui de facto nécessite une réflexion sur la rationalité des décisions prises individuellement face à l’influence d’autrui. Le psychologue Solomon Asch a montré que le taux de conformisme des individus représente en moyenne plus de 30%, révélant ainsi le pouvoir que l’influence sociale émane sur la décision d’une personne.

Subséquemment, les sondages peuvent in fine engendrer une forme de contagion sociale procurée par l’influence de l’opinion publique, impactant vraisemblablement le processus décisionnel de l’électorat. En science politique, ce concept s’appelle l’effet Bandwagon. Ce biais définit un comportement grégaire où l’électeur aspire à voter pour le candidat pressenti vainqueur afin d’adhérer à l’avis du plus grand nombre.

À l’évidence, le conformisme n’incarne pas continuellement une attitude répréhensible, tout individu au cœur d’une société est légitimement assujetti à certaines conformités notamment relatives au fonctionnement du bien commun. Nonobstant, l’influence collective ne doit pas annihiler le développement de son esprit critique au détriment d’un mimétisme social. L’écrivain Mark Twain citait « Chaque fois que vous vous retrouvez du côté de la majorité, il est de temps de vous arrêter et de réfléchir ».

Auteur : Aurélien Laffond

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Pourquoi le temps de cerveau disponible n’est-il pas utilisé à son meilleur escient ?

Article rédigé pour La Revue [DEMOS] France

La société est au croisement de deux évolutions majeures : l’augmentation du temps libre – environ 5h par jour – et l’accessibilité à l’information grâce au développement du numérique. Réunis, le temps et la connaissance mènent à l’enrichissement intellectuel, propice à l’essor d’esprits éclairés.

Hors, 70% du temps libre est consacré à la télévision alors que la lecture incarne moins d’1%. Un constat a fortiori saisissant lorsque l’audience télévisuelle est représentée à 86% par des programmes grand public (divertissements, fictions) contre 14% pour les contenus plus exigeants (émissions culturelles, films d’auteurs,..).

“Se divertir, c’est détourner la pensée de ce dont on souffre pour mieux le supporter” citait le philosophe B. Pascal. Ces mots encore d’actualité au sein d’une société qui aspire à faire diversion de son quotidien, favorisant de facto la croissance du divertissement tel un échappatoire du réel et de l’ennui. Selon Havas, 83% des personnes considèrent le divertissement vital.

De plus, le désir accru au plaisir immédiat transforme le temps libre en un marché, celui de l’attention. Une aubaine pour l’industrie des réseaux sociaux, du streaming ou encore des jeux vidéo, sucreries cognitives offrant à chacun la possibilité de laisser instantanément vagabonder son esprit comme une dépendance à l’inaction, où la place à la réflexion n’est plus. P. Le Lay, ancien PDG de TF1, déclarait : “Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible”.

Le besoin de se divertir est légitime pour s’évader un instant des contraintes et servitudes de la vie mais cette passivité ne doit être une finalité. Savoir, c’est choisir d’être libre. Rendre les divertissements davantage culturels et la culture divertissante est l’opportunité de penser, d’agir et de se construire. “La culture, c’est ce qui répond à l’homme quand il se demande ce qu’il fait sur terre”, A. Malraux.

Auteur: Aurélien Laffond

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Pourquoi les relations sentimentales des Français ont une durabilité qui ne cesse de décliner ?

🥇 N°1 des articles les plus appréciés du mois sur La Revue [DEMOS] France !

En France, le nombre de séparations toutes unions confondues s’est fortement intensifié. Depuis les années 1990, le nombre annuel de couples ayant rompu a augmenté de 63% en moyenne.

Évolution sociétale qui bouleverse les normes, la raréfaction des histoires longues ne cesse de s’amplifier dans le sillage sentimental des français. L’attrait du mariage s’affaiblit : 223.000 en 2017 contre 393.000 en 1970. A contrario, le nombre de célibataires continue de croître : ils représentent 21% de la population française âgée de 26 à 65 ans.

Les pressions individuelles et collectives influencent le sentiment d’obligation d’être en couple : crainte de la solitude, peur de l’insécurité ou encore besoin de conformisme. Lorsque la nécessité prime sur le choix, le risque d’incompatibilité augmente, accentuant de facto la probabilité d’une séparation. Les discordances des caractères et les désaccords fondamentaux de la vie commune représentent environ 30% des divorces.

En outre, l’individualisme relationnel et le débridement de l’indépendance favorisent une forte volatilité des liens sociaux. Ce phénomène est accéléré par l’aisance d’accès à des relations avec autrui grâce aux applications de rencontres. A l’ère d’une quête de liberté, près de 45% des mariages en France finissent par un divorce, moyennant 130.000 séparations par an.

Alchimie complexe entre biologie, psychologie, expériences et contextes, la durabilité du couple est fondée sur la similitude, comprise comme un gage de compatibilité basé sur la ressemblance et les valeurs communes. D’après une étude menée par l’Université de Wellesley, 86% des couples estiment préférable de vivre avec leur semblable. Une statistique confirmée par le site de rencontre Once : 81 % des couples qui durent recensent une nette majorité de points communs.

  • Auteur: Aurélien Laffond

Article rédigé pour La Revue [DEMOS] France

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Pourquoi la solitude ne cesse-t-elle d’augmenter au sein de la population française depuis 10 ans ?

Rédigé pour La Revue [DEMOS] France

Le 02 décembre 2020, la Fondation de France a publié son 10e rapport sur les solitudes qui recense une augmentation de l’isolement social de la population française. En 2020, 7 millions de Français se sont déclarés touchés, soit 14% de la population contre 9% en 2010.

Ce phénomène s’étend à toutes les catégories de population et l’impact de la crise due à la covid-19 n’a fait qu’accroître son développement. Ce constat est conjointement lié par une évolution des sociétés restreignant les contacts interpersonnels avec des individus extérieurs du ménage exposant ainsi davantage les Français à la solitude.

Le sentiment de défiance envers autrui ne cesse de se consolider : 52% des Français estiment ne jamais être assez méfiants vis-à-vis des autres. Cette fracture relationnelle résulte de diverses causes telles que l’individualisme dans une société en compétition, l’hyperexigence à l’égard de ses relations ou encore une perception d’insécurité extérieure suite à un évènement traumatisant.

Le manque de diversification de ses réseaux est également une problématique : 22% des Français n’entretiennent de relations soutenues qu’avec un seul réseau, qui devient leur unique rempart face à l’isolement. Un constat multifactoriel, particulièrement marqué par l’évolution de la mobilité géographique : 25% des salariés ont connu une mobilité au cours de ces 36 derniers mois, ce qui illustre une forte volatilité ayant pour effet un éloignement de ses liens sociaux.

Reconstruire une vie sociale, c’est aller vers les autres et accepter de les laisser venir tout en privilégiant la qualité des liens à la quantité. Naturellement, d’autres profils sont victimes de la solitude à l’instar des personnes en situation de précarité, celles souffrant de maladies ou de handicap ainsi que les personnes âgées. Le civisme de chacun doit être de mise afin d’aider les plus vulnérables.

Auteur : Aurélien Laffond

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Comment le gouvernement français utilise le principe de nudge pour augmenter les vaccinations ?

Rédigé pour La Revue Démos France

Le 08 avril 2021, France Info évoque le principe de nudge : une technique d’influence douce issue des sciences comportementales mises en place par le gouvernement afin d’inciter les Français à se faire vacciner.

Malgré une évolution de la covid-19, les réfractaires à la vaccination sont nombreux : environ 30% selon le politologue Jérôme Jaffré ; contraignant la stratégie vaccinale du gouvernement. À cet usage, le principe de nudge vise à modifier le comportement des citoyens et d’inciter la population à la vaccination dans un intérêt individuel et collectif.

L’une des clés de ce projet est l’effet de l’émetteur. La méthode consiste à persuader sans contraindre en s’appuyant sur des personnes d’influence telles que les médecins ou des personnalités publiques de façon à conforter et à encourager les individus à se faire vacciner. Un principe illustré le 08 février 2021 par la vaccination en direct du Ministre de la Santé, Olivier Véran, de manière à lever les doutes des Français envers le vaccin.

Autre technique d’influence employée : la pression de la norme sociale. Basé sur le fondement que l’Homme est un être social, il s’agit de démontrer que des millions de personnes se font vacciner sans conséquence afin que la vaccination devienne une norme citoyenne. Des faits exposés par l’application TousAntiCovid où l’utilisateur a immédiatement accès au nombre de vaccinés. Parallèlement, le gouvernement communique régulièrement sur le nombre d’utilisateurs de l’application en vue d’inciter d’autres personnes à la télécharger.

Dans une actualité sanitaire relativement disparate où avis et recommandations divergent fréquemment dans le sillage politique et scientifique, l’usage du principe de nudge se veut être un outil permettant de diriger la nation vers l’immunité collective de façon à retrouver une vie ordinaire sans oublier les enjeux électoraux pour les présidentielles 2022. 

Auteur : Aurélien Laffond
Rédacteur en chef : Guillaume M.